Superbe soirée rock qui va faire trembler les murs de La Pêche !
Le trio CAPSULA originaire d’Argentine et aujourd’hui installé à Bilbao tire directement son nom de «Space Oddity» de David Bowie. Le son du trio est imbibé de l’obscurité tranchante et brute de The Stooges, The Cramps et The Velvet Underground, mais avec des raffinements modernes proche du garage de The White Stripes et du psychédélisme des The Black Angels. Après avoir travaillé avec les vénérés Ivan Julian puis Tony Visconti pour la production de leur dernier album, Capsula est selon David Fricke (Rolling Stone magazine) « la meilleure surprise live » du dernier SXSW. A ne pas manquer ! Le duo explosif Narco Terror est Français, les deux frères issus du Groupe Narrow terence délivrent un déluge de décibels et passent à la moulinette ces vingt dernières années du Rock international.

On cantonne souvent la musique de l’Amérique du Sud à des musiques festives et populaires pour égayer les destructions de pinatas. Pourtant, une scène luxuriante se cache là-bas, encore à l’abri des médias musicaux traditionnels. Capsula est l’un d’eux. Quand on entend du rock un peu 60′s, on cite généralement l’influence du Velvet Underground. Mais il semble plutôt que les trois musiciens soient nés de quelques jeux érotiques des Cramps et des Who en vacances au Club Med de Buenos Aires.

Proposant un son plus rock, stoner et suintant que son grand frère Narrow Terence, NARCO TERROR s’émancipe rapidement avec son propre répertoire au son métallisant et bluesy-crade, porté par une certaine recherche dans les structures et l’approche rythmique. L’écriture, quant à elle, est classiquement noise, et rend hommage aux groupes qui ont bercé les deux frères dans les années 90, tels June of 44, Jesus Lizard, Nirvana ou encore The Melvins, sans oublier Bästard, dont ils reprennent le titre « Travelgum » dans le maxi 6 titres éponyme paru en février 2015, sur le label Sounds Like Yeah!, monté par les trois programmateurs du Festival Yeah!, (Laurent Garnier, Nicolas Galina et Arthur Durigon). Sur scène, parés de leurs leggings léopard, slips et maquillage dégoulinant, nos deux anti-heros, tout droit sortis d’un Comics ou d’une série Z, nous livrent la bonne parole musicalement trashy à coup de hurlements, de batterie martiale et de riffs gavés aux lipides… avec un soin d’écriture tout de même (ils insistent !). L’ambiance est délirante, sauvage, enrobée d’un second degré endiablé, et vous fera rentrer chez vous avec un torticoli carabiné à force d’avoir « head bangé » furieusement toute la soirée…